actualités

12 Bleus pour la Cathédrale

Du 1er juillet au 31 août 2021
Exposition dans la nef de 12 tentures monumentales
de 3 m x 6 m
Projet labellisé 800 ans de Notre Dame d’Amiens

 

 

Au vent du ciel, sous les étoiles…

Pour Jacques Leclercq-k.

Ces tentures qu’un souffle anime, intense, imperceptible,
voiles de la Nef en partance,
bruissantes du silence même des étoiles —,

Sous le stylet précis du Chroniqueur — métier de pointe — se dessinent
les traits d’une architecture invisible
qui — par delà le labyrinthe des chemins et des horizons de la Terre
(ces champs de lin, au loin, ondoyant sous la brise) —
prolonge l’élan pur des nervures gothiques et les membrures du vaisseau
jusque dans l’Énigme des constellations.

Dans le bleu tinctorial des toiles, la sombre densité du fond cosmique
se donne à entendre, ponctuée, traversée
comme d’une mariale Voie lactée,
d’un ensemencement de graines et d’étoiles…

Le Temps, sous la tension des voûtes séculaires
laissées à l’équilibre de leur propre pesanteur,
retentit en indéchiffrable consonance avec l’Éternité.

La Voix qui crie dans le désert — en silence —
fait résonner de sa stridence retrouvée les profondeurs de l’Insondable.

Et quelque chose ici nous parle à toutes forces
dans la méditation des touches et des traits,
de l’essentielle disproportion entre les puissances,
mondaines, qui passeront toutes,
et celles, d’autre manière, pensives et artistes…
au fondement de toutes choses.

GG.

 

cathedrale_constellationDu lin bleu aux bannières bleues de la Cathédrale au printemps 2021

En écho à la Constellation de Cottenchy, seront installées dans Notre Dame d’Amiens, au printemps 2021, de longues bannières de 3m de large sur 5m de hauteur, rappel de la tradition des cathédrales et des églises drapées pour les cérémonies prestigieuses et les processions. Douze bannières seront suspendues de part et d’autre de la nef, en variations de bleus. Cette couleur est en référence à la Vierge et à la teinture de la waide. Le bleu devient une couleur divine à partir du XII ème siècle, comme en témoignent dans l’art sacré, les Annonciations, les scènes bibliques. Dans les vitraux de Chartres, d’Amiens et de Saint Denis le verre bleu cobalt, très intense et lumineux, va traverser les siècles.

La promotion de la couleur bleue touche à cette période tous les domaines de la vie sociale, artistique  et économique, avec l’artisanat du vêtement, le tissage et la teinturerie.

On pourra voir sur les bannières bleues de la Cathédrale, des constellations de lin, des représentations du ciel, des formes labyrinthiques et des anges qui accompagnent les grandes figures de Saint Jean-Baptiste, de l’Archange Gabriel, ainsi que le Saint-Martin d’Amiens.

La Constellation de Cottenchy et les bannières bleues de la Cathédrale sont subventionnées par Amiens Métropole et par le Conseil Départemental 80.
Le projet global a été labellisé par le Comité de sélection 800 ans Cathédrale Amiens.

Un film vidéo de la première partie du projet sera réalisé en octobre/novembre 2020 par Pierre Boutillier.

Jacques Leclercq-K

 

Cliquez sur les images pour le diaporama

 

 

 

 

800 ans à Ciel ouvert    été 2020 printemps 2021

Deux projets complémentaires pour la Cathédrale d’Amiens,
célébration des 800 ans de sa construction à partir de 1220

À l’époque d’Edo, les géographes utilisaient les champs de lin pour dresser leur cartes. Des taches de couleur bleue comme des étoiles fixes. »
Iro mo ka mo , de Ito Naga 


Depuis l’enfance, je connais la Cathédrale. Elle m’étonne et m’émerveille encore à chaque visite. J’ai dessiné très jeune les quadrilobes des saisons, du portail ouest, sur place, invité par mes professeurs des Beaux arts d’Amiens à étudier par le croquis, l’art d’inscrire un personnage dans une forme géométrique.
Comment célébrer les 800 ans de la construction de la Cathédrale avec un projet audacieux ?
Curieusement, c’est à la fois au cœur de l’architecture puis à ciel ouvert que j’ai choisi de faire mes recherches, dans le lieu sacré et aussi dans le paysage. Je travaille sur le projet depuis avril 2019, juste après mon exposition à la Comédie de Picardie de gravures et de dessins en résonance avec la poésie spatialiste de Ilse et Pierre Garnier eux aussi fervents admirateurs de la Cathédrale.

Cliquez sur l’image pour le diaporama

 

 

La Constellation de Cottenchy

Dans ma réflexion, j’ai intégré le fait que l’espace du Moyen-Age était avant tout rural.
Le paysage de cette
époque est celui des champs, des grandes forêts,
des bourgs et des petites cités.

L’activité économique principale est liée à l’agriculture, avec la culture des céréales qui nourrissent la population. Dans les champs poussent également le chanvre, le lin et surtout les plantes tinctoriales comme la guède, la waide. Amiens, au XIII ème siécle, devient une ville florissante, grâce aux artisants, teinturiers et tisserands qui confectionnent draps et  vêtements. Par leurs dons, ajoutés aux ressources l’Eglise, ils vont permettre l’ouverture d’un chantier prodigieux.
Travailler dans et avec le paysage, le land art, est une pratique que j’exerce depuis près de 40 ans. Elle m’a conduit à rechercher près d’Amiens, des espaces, des champs, des vallées, qui puissent convenir pour construire un grand labyrinthe, car j’ai tout de suite pensé à une évocation de celui de Notre Dame d’Amiens, non par une réplique mais par une libre invention.
C’est près de Cottenchy que j’ai découvert une large vallée, magistrale, souveraine, visible de la D79 en venant de Sains en Amiénois.

Chronique du labyrinthe
Mes recherches graphiques commencent en mars 2019. Le dessin, les esquisses, permettent l’étude de formes labyrinthiques (les exemples ne manquent pas) et l’idée de la projection du ciel tel qu’il était au dessus d’Amiens est apparue progressivement. Une société d’astronomie de l’Oise, Repères Astro, après consultation, m’a fourni la carte du ciel du 12 juin 1220. J’ai donc travaillé à partir de données scientifiques

Avec l’accord du Conseil Municipal de Cottenchy, j’ai pu commencer mes investigations sur le terrain, dès juillet 2019. L’aide de deux agriculteurs enthousiastes et confiants, Hervé Nowak et Francis Boulenger, propriétaires des parcelles, a été déterminante. Nous avons élaboré ensemble un calendrier et un processus technique sur un champ de 5 hectares pour le lin. Cette plante ne peut se plaire que dans des terres où il y a eu une récolte de céréales  l’année précédente.  C’est une culture de mise en œuvre facile, qui ne nécessite pas un grand apport d’eau, sauf au moment du semis. Les graines de lin oléagineux ont été sélectionnées et offertes par Patrice Laboulet à Airaines. Son père, Pierre Laboulet, avait déjà réalisé avec moi les deux Rivières de lin en 1997 et 2006 dans une collaboration exemplaire.Après le labour d’hiver, le semis n’a eu lieu que début avril, car la quantité de pluie durant les premiers mois de 2020 n’a permis aucun travail de la terre. Dès les premières pousses, le lin est apparu, comme toujours, avec un vert tendre magnifique. Le géomètre expert, Hervé Defontaine, du cabinet Latitudes à Amiens, est intervenu lorsque les plantules avaient 3 cm. Un cercle de 160 m de diamètre et un piquetage des 101 points principaux des étoiles, a été effectué par GPS selon mes plans, au cm près. Par la suite, j’ai implanté des piquets blancs numérotés et portant le nom de chaque constellation de chaque planète : Orion, Arcturus, Jupiter, Vénus, Mars, Saturne, Cassiopée, la Grande Ourse, le triangle de l’été, Vega, Altaïr, Deneb… puis j’ai construit mon labyrinthe avec des chemins reliant ces 101 étoiles. Ceux-ci ont été tracés à la perfection au moyen d’un fil rotatif.

Puis progressivement, à la mi-juin, on a pu voir les fleurs de lin s’ouvrir dans une splendide étendue de bleu, visible depuis la D 75. Cette floraison est apparue avec 15 jours d’avance. Le manque de pluie pendant 2 mois a produit un stress hydrique qui a accéléré la floraison. Ces conditions météorologiques exceptionnelles ont été déterminantes.

L’inauguration a eu lieu le 20 juin avec un buffet campagnard offert par la commune de Cottenchy, avec le concours de la flûtiste Sarah Boutillier, en musique contemporaine et les 5 musiciens du groupe « Les bœufs attelés » avec la musique du Moyen-âge.
Du vert au bleu puis au sépia, le lin est beau à toutes ses étapes. C’est ainsi que nous avons accompagné des visiteurs dans les chemins du labyrinthe jusqu’à la fin du mois d’août, juste avant la récolte. Le lin oléagineux se coupe, contrairement au lin textile qui s’arrache pour le rouissage.  

Tous mes remerciements vont aux acteurs, qui à toutes les étapes du projet ont apporté leur soutien, leur savoir-faire et leur générosité :
Angelika Klüver, Hervé Nowak, Francis Boulenger, Patrice Laboulet, Hervé Defontaine, la Commune de Cottenchy, Louison Vanderghote, Eric Caron, Geneviève et Michel Tricottet, Dominique Viéville, Jean Dheilly Visual Drone, Jean-Marie Delassus.

Cliquez sur les images pour le diaporama

 

 

 

 

Hommage à Jean-Michel Colignon 

Culture à la ferme Beauquesne 80, du 29 août au 13 septembre 2020



Sur le mode de Georges Pérec « Je me souviens »

Je me souviens de Monsieur Colignon, sa silhouette élégante d’acteur, son fume-cigarette, 
sa maîtrise de la situation, son sens de la phrase.

Comment ne pas entendre sa voix singulière, articulée, en énonçant en cours d’anatomie
les muscles et les os de la jambe, les jumeaux, le grand couturier, les ischions, le tibia et le péroné, les os du pied aux articulations complexes, le calcanéum, l’astragale, la patte d’oie
du genou.

Je me souviens comment il faisait de la colle, des colles, l’invention des colles, un mystère, le fait d’assembler des parties ensemble et ça tient, les colles anciennes de peaux de poisson.
Je me souviens des cours de modèle vivant, croquis le lundi de 8 à 10 h, bondissant entre mes camarades, bouteille d’encre de chine ouverte et plume à la main.Je me souviens des poses étudiées, rectifiées par le professeur, ses commentaires, ses consignes, ses encouragements. La joie de découvrir le trait d’encre, la griffure de la plume, la trace du lavis sur le papier. Jamais oublié. Je me souviens des cours d’études documentaires. Monsieur Colignon apportant des pommes à observer, des brassées de végétaux. Atmosphère calme et posée. Analyse de la structure, de tel embranchement de la tige, de la transparence des roses, des orangés, des bleus. Ne pas se laisser emporter par les effets.Je me souviens des photographies qu’il prenait des travaux des candidats au CAFAS. De ses tirages N et B.
Je me souviens de lui, racontant la Première de « Oh les beaux jours » de Samuel Beckett.
Trois spectateurs dans la salle dont l’auteur. Au bout d’un moment un spectateur s’en va.Je me souviens d’une phrase de la pièce, la seule référence à la nature, à propos des voix mortes :
« Ça fait un bruit d’ailes – de feuilles – de sable – de feuilles. »
Je me souviens de sa visite, lorsque je travaillais à la MCA en 1981 sous la direction de Jean-Marie Lhôte. J’organisais en même temps une exposition en Baie de Somme. « Plein vent ».
Il souhaitait me présenter le travail de son fils Bauduin.
D’emblée il me tutoie, signifiant par là que je suis passé de l’élève au collègue.
Décontenancé, j’ai dû bafouiller, car mon ancien professeur en imposait.
Puis, j’ai appliqué la leçon de l’acteur, et affirmé ma présence peu à peu, timidement.
Mais je ne me souviens pas qu’il pratiquait la gravure, avec bonheur. Vu de beaux tirages étonnants pour la première fois chez Marie-Claire Colignon.
J’aurais aimé échanger avec lui.
Ce sera dans un dialogue intérieur désormais.

Jacques Leclercq-K.

Cliquez sur l’image pour le diaporama

 

 

 

En résonance   2019 
E
xposition à la Comédie de Picardie, inspirée par la poésie spatialiste de Ilse et Pierre Garnier 

appel_en_resonance

J’ai entendu le piveur.
En travaillant au pochoir, je me suis surpris ( très bon signe !) à entendre le pic vert, le pik epeke, le pik bou, souvent évoqué, comme l’alouette, dans la poésie de Pierre Garnier.
Les percussions redoublées du pochoir encré sur le papier tendu, la scansion frappée, rapide, répétée pour écrire plusieurs fois le mot « rythme », plusieurs fois le mot « silence », tels que Ilse Garnier le fait avec sa machine à écrire, me mettent en joie, en communauté d’esprit avec ces deux magnifiques Poètes du Spatialisme.
Après avoir beaucoup cherché comment être en résonnance avec eux, être en écho, en miroir, je me suis souvenu de la réflexion de Pierre Garnier : « Il est exclu que j’écrive si je ne sais pas d’abord que je suis océan et oiseau. »
Lorsque je serai en forêt, entendant le pik bou, et arrêtant mes pas, je saurai que ce sont eux qui me font signe.

Jacques Leclercq-K. 2019

Cliquez sur l’image pour le diaporama

 

 

 

Six semaines dans l’odeur de l’encre 
Séjour d’approfondissement technique au Centre d’art graphique de la Métairie Bruyère en Pays Puisaye, début 2018

appel-gravure

La plaque à graver m’interroge autant que le champ ou la plaine à investir. En oiseau, je survole immobile un territoire, et observe avec acuité quelque chose qui pourtant n’existe pas encore.
Arbres, forêts, lisières, oiseaux, mers, îles imaginaires, cartes, les thèmes abordés se recoupent souvent. Je ne les choisis pas. Ils s’imposent d’eux mêmes, s’entremêlent dans le labyrinthe de ma mémoire et s’agencent en variations diverses comme dans un processus musical.
Je recueille sur des carnets, les formes du réel, les formes innombrables du vivant, nature, figures, espaces, contextes, en notes dessinées  qui constituent au fil du temps un corpus graphique qui fertilise mes réalisations.
Ici sont présentées des gravures, pointes sèches, eaux fortes, aquatintes. Elles ont été réalisés au début de l’année 2018 sur des presses fabuleuses de la Métairie Bruyère, en pays Puisaye, au Centre d’art graphique, un des hauts lieux des métiers de l’imprimerie, sous la conduite de Christian Mameron, au savoir-faire magnifique, pendant six semaines exaltantes où se sont enchainés, expériences, essais et recherches patientes
Avec fascination et jubilation, j’ai traversé un continent immense, dans l’odeur merveilleuse de l’encre, en explorant une matière incroyablement vivante, révélée dès le XVIe siècle et qui n’a pas fini de me surprendre.

Jacques Leclercq-K.  2018
Cliquez sur l’image pour le diaporama

 

 

La spirale K  2016

17

Avec des élèves de 6e  et de 5e, du collège Amiral Lejeune à Amiens, a été  réalisé en une seule journée, le 27 juin, une spirale euclidienne à 2 centres. Leur professeur d’art plastique, M.Azzeddine Abdelouhabi m’a invité en mars 2016 dans le cadre d‘un PAC à présenter mon travail de plasticien Land art. La construction de la spirale dans la cour du collège, constituait la 2e partie de ma prestation. Après une présentation du mode de construction de ce type de spirale et du matériel nécessaire, ficelle de mesure, gabarit, pochoirs, aérosols, nous avons ensemble commencé cette performance.
La mise en place du début s’est déroulée dans une ambiance attentive et vivante. Très vite les élèves se sont approprié le processus  et ont compris la nécessité d’une bonne organisation, et d’une rigueur dans les tracés, quelques erreurs ont été décelées et corrigées.
Chaque opération était effectuée par un petit groupe de 2 ou 3 collégiens très enthousiastes.
Des professeurs se sont eux même invités et ont participé à cette création commune qui a été inauguré pour la fête du collège le 1er juillet.

 A la rentrée de septembre  2016, la spirale sera complétée, par d’autres, jusqu’à se prolonger sur les murs du collège, les reliefs de la cour. Et ainsi de suite…
JLK  

 

 

 

Les heures canoniales  2016

6

Sculpture monumentale à l’Abbaye de Jumièges. Normandie impressionniste « Jumièges à ciel ouvert »

Dans l’art sacré, la gloire, par des traits rayonnants, symbolise la présence divine. Par son double mouvement vertical, ascendant et descendant, l’installation évoque une relation entre l’élévation spirituelle des moines bénédictins et le rayonnement céleste. Le rythme des offices qui se déroulent immuablement dans une journée de vingt-quatre heures est ici matérialisé ici par vingt-quatre tiges blanches partant de la terre avec leur double descendant en écho de la croisée d’ogive.

Le temps du jour et de la nuit est divisé en huit moments, à partir de minuit et annonçés par les cloches : Matines, Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies, symbolisés par des points bleus positionnés de gauche à droite, pour chaque heure canoniale.

Le dessin linéaire contemporain de cette installation s’inscrit en contre-jour dans la page ogivale d’une vaste fenêtre à ciel ouvert. Ecriture musicale verticale, plain-chant monodique, elle traduit un élan essentiel, sans rupture ni accident, en accord avec l’allégresse de cette chapelle du XIII ème siècle.

Jacques Leclercq-K.

Texte du commisaire de l’exposition Jean Marc Barroso

Suite…

Portefaix

Exposition de gravures et dessins à la Maison de l’architecture à Amiens

Jacques Leclercq-K. a présenté dans un vaste espace lumineux, une soixantaine de gravures inédites, pointes sèches, eaux fortes, aquatintes, estampes sur bois, linoleum et plexiglas.

Du petit format, celui de la plaque, il passe à une expression nouvelle avec de monumentaux dessins à l’acrylique, agrandissements manuels de ses Portefaix restitués ainsi à taille humaine.
Ces variations sur papier bruns suspendus de trois mètres de hauteur, libèrent le trait gravé et nous plongent dans un univers graphique singulier.
La pratique de l’estampe contemporaine, en cohérence avec ses premières réalisations imprimées à l’aide des outils technologiques, le mène vers des territoires plastiques à explorer où tout est encore à inventer. Les sujets abordés se recoupent souvent. Ils s’entremêlent dans le labyrinthe de la mémoire et s’agencent au gré des supports. Choisis pour leur vitalité formelle ou s’imposant d’eux-mêmes, ils se transforment, disparaissent et resurgissent. Parti de l’observation, l’artiste les combinent et les réinventent en de nombreuses variations où se croisent : lisières, tempêtes, feux et fumées, aérolithes, rochers, herbes, insectes, rivières et chemins, horizons et lointains.    suite…
Le thème du Portefaix est inspiré d’un lavis sépia de Goya, conservé au Musée du Louvre. 

Cliquez sur l’image pour le diaporama

 

 

 

Editions Ecusette de Noireuil, publication de deux ouvrages

Les éditions Ecusette de Noireuil ont publié fin décembre 2015 deux ouvrages conçus par Jacques Gerber et Jacques Leclercq-K.pour le plaisir des amateurs.

0 - copie

«Il faisait tellement noir à midi qu’on voyait les étoiles» est un texte qui s’inspire de quatre peintures à l’acrylique. … « Durant l’hiver 2011, le ciel de Croixrault en Picardie ne fut jamais, de mémoire d’homme, aussi beau. On vit des aurores flamboyantes, des couchers de soleil glorieux comme un océan de métal liquide, piqué de vert émeraude et de nuances d’ocre subtiles. Le ciel, la nuit, se parait de bleux ultramarins.»

«La nuit vient, noir pirate aux cieux d’or débarquant» est un autre texte de Jacques Gerber sur cinq eaux-fortes récentes qui est «une divagation sur la très véridique histoire de la rencontre de Dürer et de Patinir lors d’un voyage que fit Dürer aux Pays Bas. Albrecht se lia suffisamment avec Joachim pour réaliser son portrait, lui emprunter des couleurs et une élève, et assister à son second mariage le 5 mai 1521. On peut voir le portrait que fit le premier du second au Musée de Weimar. L’un a beaucoup gravé et finalement assez peu peint. L’autre n’a fait que peindre.»

L’édition originale de ces deux ouvrages a été limité à 100  exemplaires numérotés de 1 à 100 signés par les auteurs.

Cliquez sur l’image pour le diaporama